Résolu !
Grâce au réseau des CEC, Monsieur D. obtient le remboursement du jeu vidéo No Man’s Sky parce que son contenu ne répondait pas aux qualités vantées par le développeur
Début août 2016, Monsieur D. achète sur le site de vente luxembourgeois Steam la version PC de No Man’s Sky pour un montant de 59,99 euros. Ce jeu est l’un des plus attendus de l’année 2016, attente alimentée par le développeur Hello Games et largement relayée par la presse spécialisée. Et pour cause ; ce jeu doit permettre aux gamers d’explorer un univers quasi infini à la recherche de ce qui se trouve en son cœur.
Ce qui fait la particularité de No Man’s Sky, c’est le fait que les planètes, les systèmes solaires et autres environnements composant cette galaxie sont générés aléatoirement et de manière procédurale au fur et à mesure que l’on avance dans le jeu, en fonction des choix réalisés. L’expérience vécue diffère donc d’un joueur à l’autre.
Après avoir téléchargé le jeu, Monsieur D. procède à son installation sur son PC, laquelle prend près de deux heures. Si l’effet de surprise et la découverte des premiers paysages rendent les premières heures de jeu relativement agréables, Monsieur D. déchante rapidement. Les graphismes de certaines planètes sont de piètre qualité, le scénario s’avère extrêmement répétitif, l’interaction avec les autres êtres vivants est fort limitée, les batailles spatiales mis en exergue dans la bande-annonce sont inexistantes mais le jeu présente surtout de sérieux bugs, dont certains font planter l’ordinateur de Monsieur D.
Après onze petites heures de jeu, Monsieur D. décide déjà de contacter Steam afin d’obtenir le remboursement de son achat. Le problème, c’est que la loi ne prévoit aucun droit de rétractation pour les services fournis sur support numérique lorsque leur exécution a déjà commencé. Face aux très nombreuses réclamations de ses clients, Steam autorise toutefois contractuellement un remboursement lorsque le client a joué moins de deux heures. Monsieur D. ne répond pas à cette condition, ce seuil de deux heures lui ayant à peine permis d’installer le jeu.
Saisi du dossier, le réseau des CEC contacte Steam en insistant sur les problèmes rencontrés par Monsieur D. et le fait qu’il n’aurait pas pu en faire part au vendeur plus tôt dès lors qu’ils ne sont apparus qu’au fur et à mesure, et certainement après plus de deux heures de jeu. Attentive à ces arguments, Steam acceptera rapidement de rembourser intégralement Monsieur D. de son achat.