Résolu !
Après avoir été contactée par téléphone par un télévendeur, Madame P. découvre que son compte a été débité en faveur d’une société de recouvrement agissant pour le compte d’un télévendeur. Elle n’avait pourtant jamais marqué son accord sur cette transaction. Nous lui avons expliqué comment réagir.
Madame P. a reçu un appel de la société Debestekoop. Elle a réalisé que cette société était déjà en possession de ses coordonnées bancaires. Il a aussitôt mis fin à la conversation. Bien que Madame P. n’ait marqué son accord rien, une société de recouvrement agissant pour le compte de Debestekoop a pourtant réussi à débiter 50 euros de son compte bancaire.
Suite à l’intervention de sa banque, cette somme a pu lui être restituée. Des rappels de paiement ont suivi, devenant de plus en plus menaçants. Des démarches judiciaires seraient entamées si Madame P. ne payait pas la somme réclamée.
Madame P. a finalement fait appel au CEC Belgique.
Les ventes trompeuses, dites aussi ventes forcées, sont illégales. Un télévendeur doit vous informer de manière suffisamment clair du contenu et du prix de son offre. Il doit également vous communiquer son identité ainsi que vos droits les plus importants. Suite à l’entretien téléphonique, il doit vous confirmer par écrit (ex : par e-mail) le contenu de l’offre que vous avez acceptée.
Vous n’avez pas été informé correctement ? Vous n’avez jamais accepté explicitement son offre ? Vous n’avez dès lors conclu aucun contrat valable. Vous n’avez donc aucune obligation de payer les montants qui vous sont réclamés.
Ne vous laissez pas intimider par des sociétés de recouvrement étrangers qui ne sont pas reconnus en Belgique ou par des huissiers de justice qui agissent sans s’appuyer sur une décision judiciaire.
Contestez la demande du télévendeur ainsi que de la société de recouvrement ou de l’huissier de justice par e-mail dans un premier temps. Dès réception de votre contestation écrite et motivée, la société de recouvrement ou l’huissier de justice devra cesser toute action entreprise dans le cadre du recouvrement à l’amiable.
Soyez prudent quant au partage de vos données personnelles, notamment sur Internet. Vous êtes souvent invité à cocher une case via laquelle vous autorisez le site web à transférer vos données personnelles telles que votre compte bancaire à des tiers.