Gare aux vendeurs de matériel électronique qui vous accostent sur votre lieu de vacances !
Le Centre Européen des Consommateurs Belgique (CEC) a enregistré une vague de plaintes de vacanciers, souvent de retour des îles espagnoles, qui se sont laissé convaincre par des vendeurs peu scrupuleux d’acheter des appareils électroniques et logiciels informatiques à des prix exorbitants. Après coup, il s’avère que ces produits sont d’une qualité nettement inférieure à celle promise et que les consommateurs les ont donc payés beaucoup trop cher. Pour éviter le piège, un seul conseil : ne suivez pas les vendeurs qui vous accosteraient en vue de vous vendre des appareils électroniques à bas prix. Cette offre alléchante risque de déboucher sur d’autres achats bien plus salés. Vous vous êtes fait avoir ? Le CEC Belgique vous expose les démarches à suivre pour tenter d’obtenir un remboursement.
Sur place, ce qui devait être une simple formalité prend la forme d’une véritable mise en scène au cours de laquelle les consommateurs se voient proposer avec insistance une tablette dernier cri pour une centaine d’euros seulement. Pour convaincre les plus dubitatifs, le vendeur étaye ses dires au moyen de fausses brochures portant le logo d’enseignes bien connues et destinées à démontrer que les prix qu’ils pratiquent sont imbattables. Après de longues minutes de négociations, les consommateurs cèdent et règlent leur commande.
La manœuvre ne s’arrête toutefois pas là. La tablette devant encore être reconfigurée en français , les consommateurs sont invités à repasser au magasin à la fin de leur séjour afin d’en prendre livraison. Au cette occasion, on leur explique qu’afin d’en optimaliser les fonctions (augmentation de la mémoire, connexion satellite, …) il est indispensable d’installer un nouveau disque dur dont le prix de base avoisine les 4000 euros mais que le marchand propose de réduire de moitié. Lassés de ces interminables discussions, les consommateurs marquent leur accord et paient les montants astronomiques réclamés. Ce dernier paiement se fait souvent en espèces, le plafond de leur carte de crédit étant généralement atteint. En outre, le marchand ne remet ni facture ni documents de garantie.
L’offre qui vous sera faite sera plus que probablement trop belle pour être vraie. Gardez aussi en tête les risques propres à la contrefaçon. Les matériels électroniques bon marché qui n’ont pas fait l’objet d’un contrôle peuvent s’avérer dangereux. Pensez par exemple aux risques d’explosion ou d’intoxication.
Des techniques de vente bien huilées
De nombreux consommateurs ont contacté le CEC Belgique à leur retour de vacances pour nous faire part des pratiques de vente agressives et trompeuses dont ils ont été victimes sur leur lieu de villégiature, généralement Tenerife. La technique décrite est à souvent la même. Ils se font aborder en rue par un marchand local qui leur propose un appareil-photo ou un smartphone à un prix extrêmement avantageux. Intéressés, ils accompagnent le vendeur dans son magasin pour y finaliser leur achat. Parfois, l’approche se fait directement dans le magasin alors que les consommateurs sont en train de regarder les étalages. Le vendeur leur propose son aide et leur présente de prétendues super offres.Sur place, ce qui devait être une simple formalité prend la forme d’une véritable mise en scène au cours de laquelle les consommateurs se voient proposer avec insistance une tablette dernier cri pour une centaine d’euros seulement. Pour convaincre les plus dubitatifs, le vendeur étaye ses dires au moyen de fausses brochures portant le logo d’enseignes bien connues et destinées à démontrer que les prix qu’ils pratiquent sont imbattables. Après de longues minutes de négociations, les consommateurs cèdent et règlent leur commande.
La manœuvre ne s’arrête toutefois pas là. La tablette devant encore être reconfigurée en français , les consommateurs sont invités à repasser au magasin à la fin de leur séjour afin d’en prendre livraison. Au cette occasion, on leur explique qu’afin d’en optimaliser les fonctions (augmentation de la mémoire, connexion satellite, …) il est indispensable d’installer un nouveau disque dur dont le prix de base avoisine les 4000 euros mais que le marchand propose de réduire de moitié. Lassés de ces interminables discussions, les consommateurs marquent leur accord et paient les montants astronomiques réclamés. Ce dernier paiement se fait souvent en espèces, le plafond de leur carte de crédit étant généralement atteint. En outre, le marchand ne remet ni facture ni documents de garantie.
Des consommateurs démunis
A leur retour de vacances, les consommateurs obtiennent la confirmation de ce qu’ils craignaient déjà : le matériel acheté s’avère n’être qu’une pâle imitation de produits de marques peu connues et bon marché lorsqu’ils sont vendus dans les enseignes spécialisées classiques. Sans document contractuel, les consommateurs se retrouvent toutefois démunis pour contester cette vente trompeuse.Le meilleur conseil : passez votre chemin
Compte tenu des difficultés d’obtenir après coup l’annulation de la vente et le remboursement des sommes versées, le meilleur conseil à suivre est préventif : coupez court à toute tentative d’approche en rue de vendeurs désireux de vous vendre des appareils électroniques à bas prix. Passez votre chemin et ne les suivez en en aucun cas dans leur magasin.L’offre qui vous sera faite sera plus que probablement trop belle pour être vraie. Gardez aussi en tête les risques propres à la contrefaçon. Les matériels électroniques bon marché qui n’ont pas fait l’objet d’un contrôle peuvent s’avérer dangereux. Pensez par exemple aux risques d’explosion ou d’intoxication.
Le CEC Belgique vous aide à tenter de récupérer votre argent
Si vous êtes malheureusement déjà tombé dans le piège, le CEC Belgique vous conseille d’accomplir les démarches suivantes en vue de tenter d’obtenir un remboursement:- Si vous êtes encore sur place, déposez plainte auprès de la police locale ;
- A votre retour, adressez un courrier recommandé au vendeur en vue d’exiger de lui l’annulation de votre achat et un remboursement intégral ;
- Si vous avez payé, ne fût-ce qu’une partie du montant total, par carte de crédit belge, contestez la transaction via via www.macarte.be ;
- Si le vendeur est établi dans un pays de l’UE, introduisez une plainte auprès du CEC Belgique.
- Pour plus de renseignements et informations utiles, visitez le site du CEC Belgique.