FAQ : Achats sur Internet
Scrutez nos réponses aux questions des consommateurs. Qui sait, vous y trouverez peut-être directement la réponse à votre problème. Votre question reste sans réponse ? Prenez contact avec notre service juridique par téléphone au 02 542 33 46 ou par ce formulaire. Nos services sont gratuits.
En tant qu'expéditeur de votre colis, il revient au vendeur de prouver qu'il vous a bien livré le colis. A défaut, la livraison doit être considérée comme n'ayant pas été effectuée et vous avez droit à une nouvelle livraison ou un remboursement total.
Ceci ne s'applique pas uniquement aux achats par Internet mais également à toute commande effectuées par téléphone, en magasin et 'hors établissement' comme par exemple en rue, à votre domicile, ainsi que celles conclues sur une foire, un salon et marché.
Si vous rencontrez d’autres problèmes de livraison par rapport à un achat sur Internet, découvrez vos droits.
Lorsque vous achetez un bien ou un service sur le web, différents moyens de paiements sont à votre disposition.
Sachez que le moyen le plus sûr reste le paiement par carte de crédit car vous disposez de la possibilité de contester la transaction en cas de litige (par ex : non livraison, faillite,…). Cette contestation peut déboucher sur un remboursement effectué directement par l’émetteur de la carte de crédit. Pratique lorsque le commerçant est aux abonnés absents.
Quelques précautions s’imposent malgré tout : Ne communiquez votre numéro de carte de crédit et sa date de validité qu'en présence d'un site sécurisé. Les sites sécurisés laissent généralement apparaître une petite clé ou un cadenas en bas de l'écran, à droite et/ou l'adresse Internet commence par https//.
Il est aujourd’hui également possible d’effectuer un paiement sur Internet avec Bancontact/Mister Cash. Si votre banque vous offre cette possibilité, vous pouvez payer à l’aide d’un outil de sécurité Web Banking. Vous bénéficiez alors de la même protection que lors d’un paiement par carte de crédit.
Evitez en tout cas de payer par Western Union ou MoneyGram. Ces méthodes de paiement sont réservées aux envois d’argent à des personnes de confiance.
L’achat d’applications intégrées à un jeu gratuit n’est actuellement régi par aucune législation européenne particulière. Plusieurs dispositions européennes précisent de manière générale que lors de tout achat de biens ou de services dans l’UE, le prix doit être indiqué toutes taxes comprises. Ainsi, décrire un produit comme étant « gratuit » ou « sans frais » lorsque d’autres coûts sont en réalité ajoutés constitue une omission trompeuse qui est punissable. . La directive européenne sur les pratiques déloyales interdit également les pratiques publicitaires qui incitent directement les enfants à acheter un produit.
En 2014, la Commission européenne, en coopération avec les Etats membres, a adopté une position commune qui a par la suite été transmise à Apple et Google ainsi qu’à la Fédération européenne des logiciels de loisirs afin de les inciter à changer leurs pratiques actuelles. On y retrouvait 4 demandes :
- que les jeux annoncés comme « gratuits » n’induisent pas le consommateur en erreur quant aux coûts réels impliqués ;
- que les jeux n’encouragent pas directement les enfants à acheter des applications intégrées dans un jeu ;
- que les consommateurs soient dûment informés des modalités de paiement et que les achats ne soient pas débités au travers de paramètres par défaut ;
- et enfin que les sites de vente indiquent une adresse pour que les consommateurs puissent les contacter.
Depuis lors, des modifications substantielles ont été apportées dans le secteur des applications dites gratuites. La mention « gratuit » a laissé place à la mention « achats intégrés » lorsque ladite application peut vous conduire à faire des achats.
Ces mesures ne sont pas infaillibles. Votre enfant peut toujours tomber dans le piège. Voici quelques démarches qui vous aideront à récupérer votre argent :
- Contactez Google, Apple ou Windows, en fonction du système d’exploitation que vous utilisez, et invoquez la nullité du contrat du fait que celui-ci a été conclu par un mineur. Ces sociétés prévoient généralement sur leur site un formulaire de plainte que vous pouvez compléter.
- Faites également opposition aux transactions litigieuses via www.macarte.be.
- Vous n’obtenez pas gain de cause ? Introduisez un dossier complet auprès de nos services via notre formulaire de plainte en ligne. Nos juristes vous aideront à résoudre votre litige à l’amiable.
Bon à savoir : Adaptez les paramètres de votre appareil électronique pour exiger qu’un mot de passe soit demandé pour tout achat ou téléchargement d’une application contenant un achat intégré.
Lisez également les plus de 80 astuces simples et utiles pour vous protéger en ligne sur Cybersimple.be, une initiative de Test-Achats et Google avec le support du CEC Belgique.
Quand vous communiquez vos données personnelles à une entreprise, vous l'autorisez à les utiliser aux fins qu’elle a indiquées. Vous avez communiqué votre numéro de GSM pour être informé de promotions par SMS : il en a bien été ainsi. Si vous désirez vous désinscrire de cette liste, l’entreprise doit respecter la demande de radiation de vos données. Vous trouverez généralement comment procéder dans les conditions générales de la société : par e-mail, lettre, formulaire de contact, etc.
Si vous continuez à recevoir des SMS, c’est sans doute parce que vous ne vous êtes pas désinscrit de la base de données selon les formes prescrites.
La législation européenne et nationale fixe vos droits et détermine ce que l'entreprise peut et doit faire avec vos données personnelles. En Belgique, c’est la loi sur la protection de la vie privée, modifiée à quelques reprises, qui s’applique. Si vos données sont enregistrées dans un fichier, vous avez le droit à la transparence de leur traitement, mais aussi de les consulter, rectifier et contester.